Agriculture

Nouveau désaveu pour le maïs OGM MON 810 : il doit être interdit

Le 22 décembre, le Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) a rendu son avis sur le renouvellement de l’autorisation de culture, importation et transformation du maïs MON 810. Cet avis montre clairement que le MON 810 est plus un problème qu’une solution.

En particulier, le comité économique, éthique et social (une des deux composantes du HCB) estime dans sa majorité que le MON 810 présente plus d’inconvénients que d’avantages. Par ailleurs, le comité scientifique (l’autre composante du HCB) indique que certaines questions posées à l’Agence européenne de Sécurité des Aliments (AESA) n’ont pas obtenu de réponse, laissant planer un doute sur l’innocuité de ce maïs.

Greenpeace demande donc de nouveau l’interdiction du maïs MON 810.

Aujourd’hui, c’est déjà le cas dans six pays. La France, la Grèce, l’Autriche, la Hongrie, l’Allemagne et le Luxembourg n’autorisent pas la culture du MON 810 en vertu de la clause de sauvegarde prévue dans la législation sur les OGM. Greenpeace demande que les gouvernements maintiennent cette clause de sauvegarde.

Au niveau européen, tout OGM devant être réévalué dix ans après son autorisation, celle du maïs MON 810 doit être discutée dans les prochaines semaines par la Commission européenne. Greenpeace demande qu’elle interdise purement et simplement la culture de ce maïs transgénique. Au vu de l’avis du HCB, il devient évident que les pays ayant invoqué la clause de sauvegarde ne peuvent décemment pas retourner leur veste et doivent même peser sur la Commission pour que cette demande de réautorisation soit rejetée.

Greenpeace souligne que cet avis du HCB va dans le même sens que celui émis par le Crii-Gen le 11 décembre.
Greenpeace demande donc que la culture du maïs génétiquement modifié MON 810 soit définitivement interdite dans l’Union européenne.