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Forêts

Amazonie : un projet de loi devastateur

Un nouveau projet de loi sur l’exploitation forestière va être soumis à l’approbation du parlement brésilien dans les prochains jours. Ce texte baptisé « zéro forêt » prévoit la réduction de la « réserve légale » de 80% à 50%. La « réserve légale » correspond à la surface maximum de forêt primaire que tout propriétaire terrien en Amazonie a le droit de couper à condition toutefois qu’il s’agisse d’une exploitation forestière sélective.

Il a fallu 450 ans au Brésil pour détruire la quasi totalité de ses forêts côtières (Mâta Atlantica) qui couvraient à l’origine 1 millions de km2. En ce qui concerne la forêt amazonienne, le rythme de déforestation est 10 fois plus élevé. Plus de 700,000 km2 de forêt ont déjà disparu, en moins de quarante ans. Et si le parlement brésilien approuve le projet de loi « zéro forêt », la destruction de la forêt amazonienne s’en trouvera encore accélérée.

Agissez maintenant en demandant au gouvernement brésilien l’arrêt de ce projet de loi sur le site http://meiaamazonianao.org.br/ (en portugais)

Le projet de loi « zéro forêt » incite clairement à la déforestation et garantit l’impunité de milliers de crimes environnementaux. Le bassin de l’Amazone couvre 5% de la surface terrestre et abrite la plus importante diversité biologique de la planète. Le Brésil est dors et déjà le 4ème responsable des changements climatiques, principalement en raison de la destruction de ses forêts, qui représente 75% des émissions de gaz à effet de serre du pays.

La destruction de la forêt amazonienne impacte tout aussi négativement le contexte économique et social du pays. L’humidité engendrée par la forêt est vitale pour le climat et l’approvisionnement en eau, non seulement dans cette région, mais aussi dans le reste du pays. Elle contribue ainsi directement à la production agricole et énergétique de toutes les régions du Brésil.

A l’inverse, la déforestation n’a jamais contribué au développement social des 22 millions de brésiliens qui vivent en Amazonie. Pour preuve : 85% des travailleurs-esclaves du Brésil se concentrent dans les zones déforestées du bassin amazonien.

Agissez maintenant en demandant au gouvernement brésilien l’arrêt de ce projet de loi sur le site http://meiaamazonianao.org.br/ (en portugais)