Climat

Le climat a besoin des leaders occidentaux

Deux nouvelles semaines de négociations se sont achevées à Bangkok le 9 octobre. Elles devaient préparer l’accord qui sera signé en décembre à Copenhague sur les changements climatiques. Mais les discussions n’avancent pas car les grands pays occidentaux refusent de s’engager en faveur d’objectifs clairs et ambitieux.

A Bangkok, ils n’ont pas dit dans quelle mesure ils allaient réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Ils n’ont pas non plus expliquer comment ils aideraient les pays en développement à faire face aux dérèglements climatiques en cours et à s’adapter à eux. Tant que les Etats-Unis et l’Union Européenne refuseront de parler chiffres et pourcentages, les négociations piétineront, car les pays en développement attendent ce premier pas des pays riches pour s’engager à leur tour. Les nations industrialisées doivent reconnaître leur « dette climatique » à l’égard des pays du Sud : ce sont eux qui ont le plus pollué, mais c’est au Sud que les changements climatiques se feront le plus sentir.

Greenpeace appelle donc Gordon Brown, Angela Merkel, Barack Obama et Nicolas Sarkozy à relancer le processus de discussion. C’est pour les réveiller que nos activistes étaient dimanche et lundi sur le toit de Westminster, à Londres. Les grands pays occidentaux doivent s’engager pour le climat et réduire de 40% leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020. La Norvège a annoncé la semaine dernière qu’elle le ferait en cas d’accord fort à Copenhague. Preuve que la balle est dans le camp des grandes puissances occidentales. A eux d’assumer leur rôle de leaders.

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